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par Franck Confino
Mise en ligne en mars 2001 dans sa version française avec l’ambition de refléter de manière quasi exhaustive l'ensemble du savoir, l’encyclopédie "libre au contenu ouvert", aujourd’hui forte de 263.000 articles, 3.400 contributeurs et 4.355.000 visiteurs uniques mensuels, a réussi son incroyable pari éditorial… ce qui était loin d’être gagné d’avance !
Comptabilisant plus de 260.000 articles (contre 30.000 pour Universalis et 36.000 pour Encarta), Wikipédia a réussi à s’imposer en seulement cinq ans comme "la" nouvelle référence du savoir. Et pourtant, voilà bien un projet qui n’a cessé d’être controversé, attaqué de toutes parts, y compris dans ses rangs, et même par certains de ses fondateurs… Rançon du succès ?
Pas seulement, car avant même de devenir leader, l’encyclopédie libre, dont les principes du wiki reposent sur l’autorégulation d’une communauté et non sur l'autorité de quelques-uns, a d’abord été perçue comme un projet "anarchiste". Pourtant, non seulement Wikipédia s’en défend formellement, mais son principe de publication repose au contraire sur des règles précises, avec une vraie hiérarchisation des pouvoirs techniques. Et surtout : Wikipédia n’est pas Arnachopédia. L’argument étant maintenant rangé au placard, ses actuels détracteurs préfèrent parler d’encyclopédie "gauchiste" ou "ultra-libérale"… selon le bord où ils se placent ! Ou, plus politiquement correct : de "projet voué à l’échec".
Signe d'une transparence exemplaire, les autres critiques à l’égard de Wikipédia sont recensées dans une section du wiki leur étant entièrement consacrée. Parmi les principaux reproches : danger d'une dictature de la majorité, anonymat des contributeurs, absence de médiateur et de filtrage en fonction des compétences de chacun, vandalisme par des trolls, risque de propagation d’informations (volontairement ou non) erronées, ainsi que les risques de manipulation, de propagande ou de prise de pouvoir par des minorités, des partis politiques ou des sectes....
Parmi les arguments les plus crédibles, ceux de Daniel Schneidermann (Arrêt sur Images) qui exprime "les inquiétudes que suscite [pour lui] l’émergence possible d’un nouvel organe de référence parfaitement anonyme, et donc vulnérable à toutes les manipulations. Qui aura le temps et l’énergie nécessaires pour actualiser, jour après jour, Wikipédia ? Les plus impliqués, les plus militants, les mieux organisés."
Wikipédia relate ainsi la réaction du journaliste à la découverte de l'article le concernant : "D’abord, ça fait drôle. Ensuite, ça glace un peu. Ça glace, parce que ce texte est anonyme. Je ne sais pas qui a écrit ça. Je ne sais pas qui a choisi, dans les mille actes publics qui composent ma carrière, cette poignée de faits et de mots, plutôt qu’une autre. Mais chacune de vos phrases, monsieur (ou madame) le (la) biographe anonyme, en apparence purement informative, est pourtant un éditorial masqué. Chacun de vos choix (longueur, brièveté, ou absence de tel ou tel épisode) est… un choix, justement. Raconter, c’est choisir un récit, parmi mille possibles". Des réactions légitimes qu’ont d'ailleurs pu avoir certains élus (ou célébrités) en découvrant leur biographie sur Wikipédia… car, ironie du wiki, la personne directement concernée n’est plus la mieux placée pour écrire sa bio !
Au milieu de ces débats de fonds récurrents, les initiatives anti-Wikipédia ont fait florès. Parmi les plus drôles, des parodies comme Uncyclopedia, "l’encyclopédie de non-information politiquement incorrecte" ou la Désencyclopédie "source en pleine évolution d'informations utiles et fiables, écrite entièrement par des singes savants". "Ils viennent d'écrire 1 911 livres de la Bibliothèque nationale de France" nous précise le site... et l'on ne peut que (sou)rire en lisant l'article sur Wikipédia !
D’autres sites plus virulents, comme Wikipédia Watch ont préféré la critique systématique en s’engouffrant dans chaque faille du projet et en s’attaquant à la personnalité de son fondateur, Jimmy Wales.
Mais pendant que les chiens aboient… l’audience dépasse les espérances ! Et le nombre de contributions du Wikipédia francophone ne cesse d’augmenter à un rythme malthusien. Il franchit ainsi la barre symbolique des 100.000 articles à grands renforts de communiqués de presse en avril 2005… puis atteind les 200.000 avant la fin de la même année. Avec aujourd’hui plus de 350.000 billets, Wikipédia se démarque plus que jamais des autres encyclopédies par la place qu’elle accorde à la culture populaire, sans pour autant nuire à celle dite "classique".
Wikipédia n’aura donc pas été cette "marche inéluctable vers la médiocrité" que les sceptiques prédisaient mais aura, au contraire, démontré que l’auto-régulation d’un groupe autour du savoir était possible. Une étude de la revue Nature montre que l'encyclopédie libre Wikipedia atteint aujourd’hui quasiment le même taux de fiabilité que Britannica, l'encyclopédie de référence en langue anglaise. Le rapport est en accès libre ici, avec son tableau de comparaison détaillé.
> Wikipédia... une "série dans notre série" sur les logiciels libres, à lire sur blog-territorial en cinq actes : l'aventure Wikipédia (1), Wikipédia et Citizendium (2), vos premiers pas sur Wikipédia (3), quid des collectivités ? (4), Wikipédia et le wiki "territorial" (5)
Logiciels libres (1) : les collectivités libérées
blog-territorial met en place le wiki-territorial
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Annoncé pour septembre, le projet a pris un peu de retard car son développement est intimement lié au projet wiki-territorial : voici toutefois la carte [bientôt] cliquable !
Son principe repose sur l’idée d’une passerelle avec le blog pour compléter l’outil wiki-territorial. En cliquant sur une région, vous pourrez en effet accéder directement aux informations qui la concernent : institutions, sites internet, blogs, structures, projets, événements… Actuellement en développement, elle sera opérationnelle prochainement.
[CARTE EN TRAVAUX]
Vous avez vu fleurir sur blog-territorial des petits boutons rouges avec un mégaphone et le texte « Fuzz ». En cliquant, vous avez constaté qu’ils renvoyaient sur un site qui propose de voter pour
des articles. Sachez que le principe sera bientôt généralisé à l’ensemble des moments forts de blog-territorial afin que vous établissiez le classe-
ment de vos sujets préférés par note d’intérêt.
Mais au fait, comment fonctionne Fuzz ?
Fuzz est ce que l’on nomme un « Digg-like ». En d’autres termes, il propose des sources d’informations qualifiées s'appuyant sur un système de flux par catégories. Différence majeure avec les précédents systèmes : typiquement dans l'esprit "Web 2.0", ce n’est plus un petit groupe de modérateurs qui décide des informations qui passeront en Une et de celles qui iront se perdre dans les tuyaux cybernétiques. Sur Digg et ses petits frères (principalement Fuzz et Scoopeo pour la France) ce sont les mêmes internautes qui envoient des informations et décident du passage en première page de celles qu'ils jugent intéressantes. En général, ce ne sont pas des articles, mais plutôt des liens vers des blogs ou des sites, que les internautes trouvent dignes d'intérêt.
Eric Dupin est à la tête de la société Bloobox, qui édite le site de Fuzz. Il anime parallèlement un blog, Presse Citron, consacré aux nouvelles technologies, notamment mobiles. Lorsque quelqu’un lui demande comment il vit son statut de « geek »1, il répond seulement « Et bien ça va. J'ai effectivement de multiples activités et il va falloir que je me calme un peu sinon je ne vais pas finir l'année… mais dans l'ensemble, tout cela est plutôt excitant. » Laissons-lui le soin de nous expliquer plus en détails le fonctionnement de Fuzz.
Blog-territorial (B-T) : Pouvez-vous nous expliquer brièvement le principe de Fuzz ?
Eric Dupin (E.D.) : Fuzz.fr est un nouveau concept entre le site et le blog public permettant aux internautes de proposer des informations trouvées sur le web (ou leurs propres articles), de les commenter et d'en évaluer l'intérêt par un système de vote sur notation. Quand un article reçoit un nombre important de votes, sa note augmente et elle monte en page d'accueil. Le concept de Fuzz est directement inspiré de Digg (www.digg.com), site qui réunit une communauté importante de membres dans le web anglo-saxon.
B-T : Comment sélectionnez-vous les news et attribuez-vous les « petites étoiles » ?
E.D. : Nous ne sélectionnons rien, c'est justement la base même du principe de fonctionnement de Fuzz. Ce sont les internautes, les membres qui décident des informations qu'ils souhaitent publier et de celles qu'ils vont promouvoir en Une. Les membres constituent une sorte de comité éditorial permanent qui modère ou met en valeur tel ou tel sujet. Un algorithme prenant en compte plusieurs critères gère la montée en Une des informations en fonction des votes des membres. Les petites étoiles s'incrémentent automatiquement sur le ratio « nombre d'articles proposés/nombre d'articles arrivés en Une par membre », ce qui constitue un marqueur de pertinence des membres.
B-T : Comment se chiffre selon vous la « montée en puissance » de Fuzz ?
E.D. : Puisqu'il faut bien donner quelques chiffres : plus de 2 500 membres enregistrés, plus de 11 000 articles publiés depuis janvier 2006, une moyenne d'une vingtaine de votes par info proposée avec des pointes à plusieurs centaines pour certaines, un rythme actuel de publication d'une centaine d'articles par jour répartis sur une trentaine de thématiques. Fuzz a une audience actuellement d'environ 25 000 pages vues par jour.
1 Un geek (terme anglais) est une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis, généralement touchant à l'informatique, aux sciences ou aux nouvelles technologies. On parle aussi de « nerd ».
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Tout d'abord, nous ne résistons pas à l'envie de vous faire partager notre fou rire à la découverte de cette parodie publicitaire du « 118 218 ». Ensuite nous vous proposons un petit sondage, avec cette question en filigrane : les renseignements... et si c'était mieux avant ?
Selon une étude de TNS Media Intelligence, voici les trois plus gros investissements publicitaires pour les 118 : Le Numéro ( 118 218 ) : 69,8 millions d'euros PagesJaunes ( 118 008 ) : 45,2 millions d'euros Telegate ( 118 000 ) : 39,5 millions d'euros |
Depuis le 3 avril, les Français n’ont que l’embarras du choix pour obtenir un renseignement téléphonique… Mais comment s’y retrouver dans cette jungle tarifaire ? Comment se souvenir ne serait-ce que d’un des numéros qu’il faut composer ? Force est de constater que, finalement, la surenchère de spots publicitaires en tous genres n’a fait que compliquer l’ouverture à la concurrence.
Rappelons que c’est l’ARCEP qui fixe les règles d’attribution et de fonctionnement, en concertation avec les opérateurs, et l’Etat qui fixe le montant des redevances : mais le « prix public » pratiqué reste quant à lui à l’entière discrétion des opérateurs.
Face à la multiplication des offres et gammes de services, les associations de consommateurs (Familles de France, UFC - Que Choisir ou encore CLCV), tentent de débroussailler le terrain. Récemment, c’est le magazine Notre Temps qui a fait le point sur la meilleure alternative au système : les renseignements gratuits.
Cliquez ici pour lire le dossier
La ville de Douze rebaptisée par un opérateur
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Les barres d’outils qui s’intègrent discrètement au navigateur (Internet Explorer et Firefox) s’avèrent souvent bien pratiques. Zoom sur celles de blog-territorial et d’Accessiweb.
La barre BT
Petite trousse à outils de la communication territoriale, la barre blog-territorial a la particularité d’intégrer nombre de fonctions utiles aux internautes en général (comme surfer sans danger et en toute confidentialité, bloquer les publicités indésirables, consulter ses e-mails, chatter) et aux communicants du secteur public en particulier (un lecteur RSS pour l’actualité, notamment territoriale, l’accès aux sites Internet « essentiels »…)
De nombreuses nouvelles fonctionnalités seront installées d'ici la fin de l'été. Pour en bénéficier en priorité, téléchargez-la sans risque dès maintenant : aucune mise à jour ne sera nécessaire par la suite.
La barre Accessiweb
Pour sa part, l'association BrailleNet (cf notre entretien avec Pierre Guillou) vient de mettre en ligne la version 1.0 de la barre AccessiWeb pour aider les internautes à évaluer manuellement l'accessibilité d'un site Web suivant le « Référentiel accessibilité des services Internet de l'administration française »1 :
http://www.accessiweb.org/fr/barre_accessiweb/index.html
Conçue pour être facilement utilisable par tous (professionnels ou non), elle s’intégrera parfaitement à votre barre blog-territorial.
L'association BrailleNet espère ainsi contribuer à l’augmentation du nombre de sites accessibles en France, et en particulier des sites publics. Ces derniers ont en effet, nous le rappelons, l'obligation d'être accessibles… suivant l'article 47 de la loi n°2005-1022 pour « l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » adoptée le 11 février 2005.
A noter une démarche similaire de la Région Aquitaine, qui renforce l’édition 2006 de sa charte Internet « Accessibilité et Qualité ». La charte du Conseil régional reprend ainsi les recommandations d'accessibilité et les complète en les associant à des critères de qualité (contenu, ergonomie…). Vous pouvez la consulter à l'adresse suivante : http://charte-internet.aquitaine.fr
1 Le Référentiel Accessibilité des sites Web publics inclut dans sa version 2004 les 92 critères du Label AccessiWeb : http://www.adae.gouv.fr/spip/article.php3?id_article=246
2 article 47 de la loi n°2005-102:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANX0300217L
CDG 22 : pour un Web accessible... maintenant !
blog-territorial : une communauté à part entière
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Depuis hier, vous pouvez laisser des commentaires
et messages audio sur blog-territorial sans même devoir installer de plug-in ou de logiciel spécifique
sur votre ordinateur. Zoom sur une innovation technologique, parfaitement dans l’esprit du Web 2.0.
Podcasts, vidéos en streaming, commentaires audio sur Odeo et même vidéo sur TalkEz également… les blogs entrent de plain-pied dans l’ère du multimédia. Les nouveaux ordinateurs s’adaptent aussi : désormais le micro s’intègre « en standard », lorsque ce n’est pas la webcam.
Après quelques premiers essais peu concluants, la fonctionnalité des commentaires audio est aujourd’hui aboutie et offre un son d’une qualité très satisfaisante. Odeo propose un service simple et intuitif que vous pouvez tester ici même dès maintenant.
Petit mode d'emploi de l'utilisateur : tout d'abord, c'est la petite fenêtre avec les paramètres de Macromedia Flash Player qui s'ouvre. Cliquez pour autoriser Odeo à accéder au micro de votre ordinateur. Vous pouvez effacer et recommencer autant de fois que nécessaire votre message audio. Ensuite, votre "podcast" ne sera pas mis automatiquement en ligne sur le blog : c'est l'équipe de blog-territorial qui le fera manuellement. Pensez donc à préciser (en titre ou dans le cadre de texte) l'article correspondant. A priori, pas de limitation de durée : vous pouvez nous laisser un message d'une heure si cela vous chante ! Techniquement, Odeo fait très fort : même avec un vieux micro ou un micro intégré à un ordinateur, le son restitué est excellent. Le résultat sera beaucoup mieux que lors de la "préaudition".
Bien évidemment, ces fonctionnalités ne sont pas encore entrées dans les mœurs et de nombreux internautes préféreront sans doute s’en tenir pour l'instant aux traditionnels commentaires écrits. Pourtant, dans la logique de développement du Web 2.0, même les plus frileux seront rapidement convaincus par la simplicité et la convivialité du système. Pour éviter de vous retrouver bientôt "à la traîne", une solution : vous initier à ce nouveau mode de communication sur blog-territorial !
Grâce aux logiciels libres, de nombreuses collectivités se sont ouvertes à la publication dynamique d'informations sur leur site Internet, via des outils
de gestion de contenu simples et innovants comme Spip, Mambo ou encore Typo3. Le logiciel libre, c'est aussi la principale alternative aux logiciels dits « propriétaires ». Avec la dernière version de la suite bureautique OpenOffice.org, les directeurs informatiques peuvent équiper la collectivité de logiciels dernier cri... pour un coût zéro !
Tout d'abord, il convient de ne pas se tromper de terminologie. Comme le rappelle Wikipédia « un logiciel libre est un logiciel qui peut être utilisé, étudié et modifié sans restriction. Il peut aussi être redistribué sans restriction, si ce n'est éventuellement la préservation de son caractère libre (...) Il ne faut pas confondre les logiciels libres avec les freewares qui ne sont que gratuits, ni avec les sharewares qui ne sont que partageables, ni avec des logiciels tombés dans le domaine public. »
Le site april.org donne une explication beaucoup plus imagée : « Imaginons que vous vous trouvez dans un restaurant et que vous mangez un excellent plat. Peut-être aurez-vous l'envie de pouvoir le cuisiner chez vous pour vos amis ? C'est impossible si vous n'avez pas la recette du plat. Vous pouvez toujours le manger dans le restaurant, mais même si vous connaissez le goût, vous ne savez comment le reproduire. La liberté d'échanger des recettes de cuisine est essentielle pour les cuisiniers comme pour les simples gourmets. En informatique, il en va de même pour un logiciel. Le code source est la recette, le binaire est le plat déjà cuisiné. La plupart des logiciels dits logiciels propriétaires sont distribués sans leur code source et il est interdit d'essayer de comprendre leur fonctionnement, de les partager avec vos amis ou d'essayer de les modifier pour les adapter à vos besoins. »1
Liberté d'utilisation, d'étude, d'adaptation à des besoins spécifiques, de modification du programme pour l'améliorer, de redistribution des copies... et surtout liberté d'avoir un parc informatique toujours à jour, sans que cela coûte le moindre centime aux administrés !
Même les plus sceptiques des directeurs informatiques admettent aujourd'hui que les logiciels libres représentent une alternative sûre et fiable aux logiciels propriétaires monopolistiques. Il faut savoir que pour une moyenne ou grande collectivité, le renouvellement des licences logicielles peut représenter des sommes exorbitantes. C'est pourquoi certains services administratifs - dont les besoins informatiques ne sont pas jugés comme prioritaires - sont encore équipés en Word 6.0 lorsque d'autres tournent déjà sous les versions 2000 et 2003. Une version antérieure ne pouvant pas lire une version plus récente, les utilisateurs d'outils dernier cri ne peuvent même pas en exploiter toutes les fonctionnalités s'ils veulent rester « compatibles » lors d'échanges entre services ! Ubuesque.
Voilà pourquoi la suite bureautique « libre » OpenOffice.org remplace progressivement l'outil de Bill Gates, autrefois systématiquement acheté par les collectivités. Nous reviendrons plus en détails dans un prochain article sur cet « ovni OOo2 » qui propose les clones de Word, Excel, Powerpoint et Accès... gratuitement !
1 Nous conseillons aux néophytes de lire dans son intégralité cet excellent dossier, qui nous a été signalé par Aurélie Tasson sur son blog. De l'histoire du logiciel libre à son intérêt pratique, tout y est très simplement expliqué !
2 OOo est le sigle de « OpenOffice.org »
Une lecture "essentielle" pour compléter cette série d'articles : le livre de Jean-François Ferraille, paru aux éditions Territorial, "Logiciels libres et collectivités locales". Sans oublier les aspects stratégiques, l'auteur propose une méthodologie efficace pour moderniser l'informatique des administrations locales et dresse un panorama des solutions libres. Nous y reviendrons plus en détail.
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ATTENTION : vous êtes égarés sur les archives de blog-territorial...
Depuis 2011, le blog a déménagé et a continué sa vie ici :
internautes sont égarés ici et trouveront leur bonheur par là !
Avril 2006 - Novembre 2010
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