2 avril 2007
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Blog-territorial prend quelques jours de vacances… enfin, pas vraiment.
Un vent de printemps souffle sur blog-territorial : l'agence adverbia - qui l’édite - s’agrandit, renforce son équipe opérationnelle et prend place dans ses nouveaux locaux parisiens, après trois semaines de travaux d’aménagement.
L'équipe a le plaisir de vous faire part de sa nouvelle adresse, pour toute correspondance :
Blog-territorial
Agence adverbia
86 avenue de Choisy
75013 Paris
Tél. : 01 45 84 01 21
Comme un air de campagne à Paris, à l'orée
du quartier asiatique et du nouveau XIIIe.
Cette nouvelle logistique permettra de mieux développer blog-territorial et, via la création d’un département audiovisuel au sein de l’agence, de multiplier prochainement les podcasts vidéo. Techniquement parlant, ce sera aussi "le grand saut" du PC au Mac : le nouveau Windows Vista, avec ses failles de sécurité et ses lourdeurs système, ayant précipité la migration de notre informatique vers la concurrence ! Aucun regret, beaucoup d’émerveillement. Téléchargez QuickTime 7 si l'animation ne s'affiche pas
Enfin, ces prochains jours seront consacrés à la mise en place d’un partenariat entre blog-territorial et une association territoriale, pour un projet d’envergure, où il sera question de développement durable, de 3D et de territoires. Chut ! Pas un indice de plus : nous gardons la surprise pour la reprise... après Pâques !
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Vie du blog
31 mars 2007
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"Pimp my candidate" continue de tailler des costards bariolés aux présidentiables. Dernière victime en date : le vicomte, dans un épisode des plus réussis.
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Détente
30 mars 2007
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L’A.M.I.F, en partenariat avec l'ARTESI Ile-de-France,organise le 4 avril 2007, à Paris, un colloque sur le thème "du rôle de la concertation citoyenne à l’élaboration de projets de territoires"...
Internet et sa blogosphère modifient profondément nos relations avec nos concitoyens. Invités aux tables de la démocratie, les citoyens veulent participer et sont désormais partie prenante des projets politiques des collectivités territoriales.
Comment concilier les débats sur Internet
et les rencontres publiques ? 
A l’aube de nouvelles échéances, cette conférence proposera des retours d’expériences de pionniers et de spécialistes de la concertation citoyenne, en analysant sa pertinence, ses forces, faiblesses dans la réalisation de projets de villes.
Quel outil informatique dans le cadre de la concertation locale ?
Présidé par Sylvie Mercier, adjointe au Maire de Joinville-le-Pont (94), présidente de la Commission NTIC de l'association des maires d'Ile-de-France (A.M.I.F) et animé par Yannick Landais, délégué général d’ARTESI Ile-de-France, ce colloque aura lieu le 4 avril prochain à 10h, au Parc Floral de Paris, dans le cadre des assises de l'A.M.I.F. Inscription gratuite mais obligatoire.
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Actualités
29 mars 2007
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par Patrick Lamarque
Il y a urgence ! Quand 75 % des citoyens ne se reconnaissent dans aucun parti et 80 % dans aucun syndicat, que 1 % seulement sacrifient à la vie militante et que 21 % font confiance aux dirigeants politiques, il est largement temps de s’interroger sur les moyens de renouer les fils de la question politique, c’est-à-dire des conditions et des moyens choisis pour vivre ensemble.
Or, vivre est un acte territorial. C’est habiter, travailler, consommer, se distraire… dans un espace quotidien où nous avons nos habitudes, nos repères, nos parcours, au point qu’il contribue à nous identifier. Certes, depuis un demi-siècle, ce territoire s’est considérablement agrandi avec la facilité des déplacements. Dans le monde rural, nous faisons régulièrement cinquante kilomètres pour emplir un caddie, et plus encore pour acheter notre mobilier ou consulter un spécialiste. Dans les agglomérations, nous traversons la ville d’un bout à l’autre, à tout bout de champ. En s’étendant ainsi, notre bassin de vie est devenu archipel, mais il nous colle toujours autant à la peau et nous l’emporterons encore longtemps à la semelle de nos souliers.
Si vous ne prenez pas la parole dans la blogosphère, une grande partie du débat public se fera sans vous, et personne ne vous aura empêché d'y prendre votre part
Et n’allez pas croire que la globalisation – ce gargarisme actuel – condamne à terme cette approche animale de notre humanité. Au contraire, plus son vertige nous saisit, plus nous ressentons le besoin du sol familier sous nos pieds pour rester nous-mêmes. Plus nous avons besoin du contact avec ce qui, par-delà le territoire, nous qualifie d’être social : nos amis, nos centres d’intérêt, notre désir de capter l’air du temps et de percevoir le souffle de la rumeur publique.
Quel moyen plus simple que l’IP pour entretenir ces contacts ? Vous vous intéressez à la reproduction des gastéropodes ? Vous y trouverez les informations que vous recherchez, et plus encore : une communauté avec laquelle vous échangerez en toute immédiateté. Votre fils part suivre des études aux antipodes ? Qu’à cela ne tienne, avec vos webcams, vous vous verrez plus souvent que lorsqu’il habitait à deux rues. Vous voulez protester contre un projet de contournement routier peu attentif à l’environnement ? Qu’attendez-vous ?
Le tuyau existe. Il est naturel de s’en emparer, même si on se refuse à l’idéaliser et qu'on persiste à ne pas le confondre avec les contenus qu’il véhicule. Mais, surtout, l’Internet ayant considérablement gagné en confort d’usage, le blog, désormais, nous permet dans le même temps d’entrer en contact, d’exposer nos vues sur le sujet qui nous passionne et d’en débattre avec ceux qui partagent notre intérêt pour la chose sans forcément adhérer à nos thèses.
Le blog : une nouvelle agora étendue à l'échelle de la planète et introduite dans notre proximité la plus capillaire
C’est ainsi qu’est apparu ce qu’il faut bien regarder comme une nouvelle agora, à la fois étendue à l’échelle de la planète et introduite dans notre proximité la plus capillaire. Parfois, elle est franchement républicaine par la nature de ses centres d’intérêt. D’autres fois, il faut admettre qu’elle s’accroche au niveau de la moquette. Mais c’est bien ainsi que nous sommes faits ! Certains jours, nous conversons furieusement avec le verso de la planète. D’autres fois, c’est notre voisin de palier qui nous montre un visage plus passionnant que celui que nous croisons dans l’ascenseur.
Car, précisément parce qu’il est ouvert, le protocole ne rejette pas la proximité la plus immédiate, comme le soutenaient, il y a quelques années encore, certains analystes hâtifs.
Mêler débat de proximité et web
Mieux, puisque notre territoire (notre "localité") nous colle à la peau, il devient logique de mêler débat de proximité et web. L’expérience prouve que cela marche, au point qu’on reste étonné par l’effet de raccourcissement des hiérarchies sociales qu’il produit et des échanges qui s’y nouent : l’étudiant s’adresse au député qui lui répond et l’opposant qui s’époumonait dans l’atmosphère languide du conseil municipal trouve un nouvel écho citoyen.
Certes, on pourrait regretter que "seulement" 50 % des ménages soient connectés à la Toile et dénoncer un débat élitaire. Mais ce serait ignorer la croissance désormais rapide d’un phénomène qui se démocratise. Et bien que rares soient ceux qui ont entendu Danton et Robespierre en "live", cela n’a pas empêché la Révolution.
Alors, que soient prévenues toutes les Charlotte Corday : ce n’est pas en plantant un couteau en plein coeur d’une plate-forme de dégroupage qu’elles freineront le mouvement. Il est lancé. À vous de savoir si vous voulez en être, ou rester sur le bas-côté. Que vous soyez citoyen ou élu, vous ne pourrez plus dire "je ne savais pas". Si vous ne prenez pas la parole dans la blogosphère, une bonne partie du débat public se fera sans vous, et personne ne vous aura empêché d’y prendre votre part.
Il y a bien longtemps que la citoyenneté attendait de nouveaux lieux d’expression, libres, souples, directs. Et peu onéreux. Oui, vraiment, pour la démocratie, il y a urgence à bloguer. ___________________
Recommandé par des
Influenceurs
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Le livre
28 mars 2007
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Voir & Lire
27 mars 2007
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Les élus "d'en bas" s'invitent dans la campagne d'en haut : l’association des petites villes de France (APVF) adresse ainsi aux candidats à la présidentielle un manifeste proposant une vingtaine de mesures concrètes "pour un partenariat équitable et confiant entre l'Etat et les territoires".
L’APVF vient de publier un diagnostic de la situation des collectivités locales, de la décentralisation et de la politique d’aménagement du territoire (qui, selon elle, recule) à destination des candidats à l'élection présidentielle. Elle souhaite "rappeler la place et le poids des petites villes sur l’échiquier territorial – 19 millions d’habitants, environ 30 % de la population française."
Un bouclier de service public
Ce manifeste d'une vingtaine de pages propose autant de mesures concrètes et pleines de bon sens pour promouvoir la cohésion territoriale. Parmi elles : un "bouclier de service public" sur la base de guichets uniques, des conférences sur le maillage territorial, obligeant à engager une concertation avec les partenaires locaux avant toute restructuration de l'Etat, ou encore, pour mieux réguler l'offre de soins, la transformation des ARH (agences régionales de l'hospitalisation) en agences régionales de la santé.
L'association des maires de France (AMF) décide d'attaquer en justice Gérard Schivardi le "candidat des maires" auto-proclamé.
Après avoir été invité par l’Association à mettre fin à la confusion qui porte préjudice à l’AMF, Gérard Schivardi continue de se prévaloir d’une qualité et d’un mandat auquel il ne peut prétendre. Chargé d’assurer la protection matérielle et morale de ses adhérents devant les tribunaux, le Bureau permanent de l’AMF a décidé d’intenter une action en justice pour mettre un terme à un préjudice qui porte atteinte tout à la fois à la représentativité nationale et à la neutralité politique de l’Association des Maires de France Lire l'intégralité du communiqué.
Pour sa part, Gérard Schivardi persiste et fait signer les maires... mais reste loin du compte !
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Actualités
26 mars 2007
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Les lundis du forum
24 mars 2007
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Par Présidentielles.net
Pour s'être levés un peu tard, les voila condamnés à moissonner jusqu'à la tombée du jour. Demain est une autre saison. Un printemps si la récolte est bonne. Si les copains sont là. Si les trains entrent en gare à l'heure. Alors José pourra fleurir les murs de sa fidèle moustache. Un hiver si les forces manquent. Plus qu'à mettre les tracts au feu, histoire de se réchauffer. Voici venu le jour J. Avec un J comme Bové.
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Voir & Lire
23 mars 2007
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Le record de janvier a été battu... en février, avec 17.798 visiteurs uniques et 81.063 pages vues. Quant à l'audience de mars, elle dépasse les espérances, avec une moyenne de plus de 900 visiteurs uniques par jour.
105 456 visiteurs uniques
560 335 pages vues
258 articles publiés
836 commentaires postés
307 abonnés à la newsletter
196 collectivités inscrites à
nos services gratuits
Date de création : le 24/04/2006
Développement durable
Chaque mois depuis près d'un an, les statistiques ont été en progression constante. Mais qui aurait cru que blog-territorial battrait à nouveau son record d'audience au mois de février, où il n'y a pas eu d'article publié pendant 15 jours ? Comme quoi, pour mieux communiquer, il est parfois préférable de se taire ;)
100.000 visiteurs...
... uniques, en moins d'une année, c'était inespéré ! Un grand MERCI à tous les collaborateurs, ponctuels et récurrents, de ce blog... et aux lecteurs, de plus en plus nombreux et fidèles (87% des provenances sont directes, contre 13% par moteurs de recherche).
L'article le plus commenté du mois
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Vie du blog
22 mars 2007
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Communication en période préélectorale : par Philippe Duret 
Ce compte à rebours a pour mérite de rappeler à chacun que désormais nous sommes entrés dans une période, où tout n'est plus permis. Dans une vie antérieure, j'ai eu à défendre et à attaquer devant les juridictions administratives bon nombre de maires (des centaines en fait...) pour des questions liées à la communication de leur collectivité durant l'année qui précède l'élection. Mon constat est sans nuance…
Si vous avez en face de vous quelqu'un qui maîtrise tous les rouages du droit électoral, qui a fait du contentieux non pas un "plan B" post électoral, mais un élément faisant partie intégrante de sa stratégie de conquête du pouvoir local, qui vous épie sans que vous vous en doutiez durant 12 mois, qui compile, prépare, anticipe... Bref si vous avez en face de vous un pro du droit électoral, alors vous avez peu de chance de vous en sortir car les lois du 15 janvier 1990 et 19 janvier 1995 recèlent des arcanes que seuls quelques spécialistes maîtrisent sur le bout des doigts...
Fondamentalement, le problème est le suivant : la loi impose à un individu (le sortant, et par voie de conséquence, tous ceux qui sont dans son sillage, élus, collaborateurs, fonctionnaires) de dissocier deux casquettes : celle qu'il exerce aujourd'hui (l'administration d'une collectivité) et celle qu'il aspire à exercer demain (son statut de candidat, qu'il soit déclaré, potentiel, ou en train de passer le flambeau). Sur une période longue (12 mois), le mélange des genres est quasi inévitable ! Heureusement, tous les adversaires politiques n'ont pas compris qu'en se préparant bien, le "troisième tour" permet de gagner dans les prétoires ce que les urnes leur ont refusé...
Celui qui prétend détenir la solution miracle
est au mieux un amateur, au pire un escroc 
Il n'y a pas de recettes miracles pour éviter le contentieux - ou à défaut le gagner lorsqu'il intervient : inutile de chercher une liste à la Prévert des choses à faire et à ne pas faire. L'édito ? L'inauguration ? La com' interne ? Telle opération nouvelle ? Ne cherchez pas celui qui "dans l'absolu" vous donnera la solution miracle... Au mieux il s'agit d'un amateur, au pire d'un escroc.
Vous n'avez en fait que deux choix :
a) soit vous vous plongez à fond dans la loi, la jurisprudence, vous remontez aux fondamentaux, à "l'esprit de la loi" dont vous parvenez à vous imprégner, vous avez une culture juridique et suffisamment d'influence en interne pour mettre le veto quand il le faut ;
b) soit vous faites appel à une ressource externe qui, par sa compétence reconnue, son "extériorité" aux enjeux internes, aux luttes d'influences, pourra poser un regard lucide et éclairé sur ce que vous projetez de faire, avant que l'irréparable ne soit commis.
Se contenter de trois lignes issues
du code Dalloz est suicidaire
Si vous ne comptez que sur la jurisprudence pour guider votre action, vous irez dans le mur ! Dans cette matière, se contenter de 3 lignes issues du code Dalloz est suicidaire :
a) de quand date cette jurisprudence ? Le cadre juridique est nouveau et par conséquent la jurisprudence "tâtonne" sur certains sujets avant de se stabiliser)
b) de quelle juridiction émane cette jurisprudence ? Si c'est un TA, n'en tenez pas compte la plupart du temps ; si c'est le Conseil Constitutionnel et que le Conseil d'Etat n'a pas une jurisprudence conforme, méfiance, car sur une municipale c'est le Conseil d'Etat qui statue en dernière instance !
Les annulations d'élections en 2008 porteront sur ce que la communication territoriale
a de nouveau : internet
Enfin, et c'est le plus important : si vous ne connaissez que les "grandes lignes" de la loi, les principales choses à ne pas faire, c'est que vous vous êtes un peu documenté, que vous avez lu quelques "trucs" qui vous permettent de passer pour un spécialiste au niveau local. Alors n'oubliez jamais une chose : ceux qui ont fait jurisprudence vous ressemblaient ! Les inéligibilités et annulations d'élections en 2008 porteront peu sur ce qui est connu aujourd'hui. Elles se focaliseront sur ce que la communication territoriale a de nouveau par rapport aux échéances électorales précédentes : internet !
C'est dans ce domaine que l'écart entre l'état du droit positif et les pratiques réelles est le plus important. C'est donc dans ce domaine que les ajustements seront les plus douloureux. Quand je dis douloureux, il faut comprendre : "maire inéligible et dir'com viré et grillé pour bosser ailleurs..."
J'en viens donc à mon conseil : ajoutez un livre à votre liste des références, un ouvrage essentiel : La campagne électorale sur internet. Ceux qui auront lu ce message un peu rapidement se diront qu'il s'agit d'une pub déguisée. Mais ceux qui prendront la peine de regarder l'horaire du post se demanderont pourquoi un éditeur prend la peine (bénévolement) d'alerter à des heures si tardives... sur blog-territorial ! *
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Juridique
